Vainqueur Philippe Vicariot sur « Swinhoé » JPK 1010
Arrivé le 16 juin à 2h57’30 »- Quelle course !
Bravo Philippe, dans quel état êtes vous ?
Un peu fatigué ! En fait j’ai eu deux grosses pressions à gérer, sans parler de celle qui, deux fois par jour, me coupe complètement l’appétit : Le classement ! c’est comme dans le Figaro, je ne peux rien avaler avant LE classement. Je suis impatient, je bouillonne !
En fait, le Cap Finisterre a été un moment difficile.
J’ai eu peur de la pétole annoncée sur les cartes et je suis allée loin des côtes. Ceux qui ont tiré à la côte se sont envolés et j’ai perdu du terrain, mais après on a bien rattrapé ! Le bateau marche très vite et je n’avais en réalité que 5 milles de retard en latéral.
Vous aviez votre bateau depuis très peu de temps, un JPK 10.10 ?
Ce bateau me convient très bien. Il est rassurant. On n’avait jamais eu 30 nœuds de vent, sous spi, pendant 3 jours… on a eu aucun problème et rien cassé ! Comme souvent les marins emploie le « on » plutot que « je »… On, c’est lui et son bateau, un duo très fusionnel qui doit impérativement fonctionner pour réussir !
Quelle est la deuxième grosse pression dont vous parliez ?
C’était justement pendant ces trois jours de spi à 30 nœuds… comment le gérer, comment se reposer ? J’ai décidé d’affaler une nuit pour aller dormir; J’ai fait confiance au pilote, il le fallait.
Alors, prêt pour la deuxième étape ?
Rappelez moi la date ? le 28 janvier ? AH ! j’ai cru que vous vouliez me faire repartir tout de suite ! (rires)
Cette course est vraiment sympa, il y a des coureurs qui sont au niveau des grandes compétitions. Cette étape ressemblait à une grosse manche du Figaro sur 5 jours . Je pense qu’elle devrait rencontrer de plus en plus de succès ! (Mais, mon cher Philippe savez-vous qu’elle affiche 100 concurrents à tous les départs depuis 2 éditions, et que les inscriptions sont déjà en cours pour la prochaine !)